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COMMUNIQUE DE PRESSE N° 05/RDC/LIP/CP/KSS/11/2024 LIPADHOJ SOUTIENT UNE CPI EFFICACE, JUSTE, IMPARTIALE ET APOLITIQUE

La LIPADHOJ apprend  avec satisfaction  que  la   Cour Pénale Internationale(CPI) vient d’émettre trois mandats d’arrêt contre les autorités israéliennes et le  chef du Hamas.

La chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a émis  ce  jeudi 21 novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans la bande de Gaza.  Elle a également émis un mandat d’arrêt contre le dirigeant de la branche armée du Hamas, le Palestinien Mohammed Deif  qui serait décédé.

Les accusations de la CPI portent sur  la riposte violente et brutale  de l’Etat hébreu après l’attaque du Hamas le  7 octobre 2023 contre de civils israéliens.  A l’issue de ces attaques plus de 1.500 civils  ont été  massacrés

Pour la CPI, le premier ministre israélien et son  ancien ministre de la Défense  portent la responsabilité pénale   des crimes crime de guerre consistant à utiliser la famine comme méthode de guerre, des crimes contre l’humanité  parmi lesquels des  meurtres, persécution et autres actes inhumains  et la perpétration d’attaques intentionnellement dirigées contre la population civile.

Quant à Mohammed Deif, architecte des tunnels de l’enclave palestinienne est accusé d’être le cerveau de l’attaque du 7 Octobre 2023. Il est accusé par la CPI des crimes contre l’humanité, à l’occurrence  le meurtre, l’extermination, la torture, le viol et d’autres formes de violence sexuelle.  Et aussi les  crimes de guerre, notamment  le meurtre, les traitements cruels, la torture, la prise d’otages et les atteintes à la dignité de la personne.

LIPADHOJ est consciente de la pression exercée contre la CPI, notamment par les Etats-Unis et  l’Israël au point de proférer de graves menaces sur le Procureur de la CPI.  Elle félicite la CPI pour n’avoir pas cédé  aux intimidations et d’être restée constante et neutre dans sa décision pour la Justice aux victimes.

LIPADHOJ salue  ces mandats qui touchent, pour la première fois des acteurs des puissances occidentales accusés des crimes susmentionnés. Cette satisfaction se justifie fièrement pour les Etats d’Afrique dont les dirigeants étaient convaincus que la CPI était un instrument juridique aux mains des occidentaux pour subjuguer l’Afrique et l’ensemble de tiers monde.

LIPADHOJ exhorte la CPI à aller jusqu’au bout de sa logique pour  le triomphe de la Justice et les Droits des victimes.

Fait à Bunia et à Kinshasa, le 21/11/2024

Eloi URWODHI UCIBA

Coordonnateur

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE LIPADHOJ N° 04/RDC/LIP/CP/KSS/07/2024 Relatif à la violation des droits des femmes.

Violences faites à la femme

La « Ligue pour la Paix, les Droits de l’Homme et la Justice », LIPADHOJ en sigle, exprime une profonde indignation et une préoccupation majeure face à l’attaque violente survenue récemment contre madame Évodie UNGEY FURAHA, une femme âgée de 26 ans. Cette attaque inacceptable souligne la nécessité urgente d’une action renforcée pour protéger les femmes et garantir que justice soit rendue.

En effet, les faits se sont déroulés en date du 15 juillet 2024 à 18h à la maison communale de Kinshasa où Madame Ungey rejoint sa mère qui s’y trouvait alors qu’elle n’avait reçu aucune convocation l’invitant sur ces lieux. Arrivée sur place, la victime invoque le fait que sa mère ne détenait aucun document justifiant sa présence devant l’officier de police judiciaire(OPJ) répondant au nom de Constant KABWEBWE. À la suite de cette réclamation, Madame Évodie a été attaquée aussi verbalement que physiquement par cet OPJ, en proférant des propos insultant à l’endroit de la victime jusqu’à déchirer ses vêtements après l’avoir publiquement  collé aux seins.

La LIPADHOJ condamne aussi l’inaction du Bourgmestre de la Commune de Kinshasa et le Commandant de la Police  de la même commune saisis par la victime après cette agression. Cela frise une certaine complicité et soutien dans le mal qu’est  la violence faite à la femme.

Nous appelons à une action immédiate de la part des autorités compétentes pour enquêter sur cet incident et assurer que justice soit rendue. La violence contre les femmes est une réalité persistante et inacceptable qui continue de causer des préjudices profonds dans notre société. Chaque incident, comme celui-ci, nous rappelle l’importance de lutter contre toutes les formes de violence basée sur le genre et de soutenir les victimes.

En tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, déjà engagée à soutenir activement les initiatives visant à mettre fin à l’impunité des auteurs de violences sexuelles qui sévissent de façon récurrente sur les femmes et les jeunes filles à l’Est de la RDC et à promouvoir la justice et la réparation en faveur de ces dernières, nous encourageons la justice congolaise à prendre des mesures répressives à l’encontre de cet agresseur. Il est impératif de garantir que ceux qui commettent de tels actes horribles soient traduits en justice et punis avec toute la rigueur de la loi.

 Fait à Kinshasa, le 17 juillet 2024                                                                                             

Maurice TEKOMI BANGALA            
                 Membre

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COMMUNIQUE DE PRESSE LIPADHOJ N°03/ LIP/CE/06/2023 portant la tournée du Procureur de la Cour Pénale Internationale, Monsieur Karim Khan en République démocratique du Congo.

Chers Collègues

La Ligue pour la Paix, les Droits de l’Homme et la Justice a noté avec grande satisfaction la tournée du Procureur de la Cour Pénale Internationale, Monsieur Karim Khan en République démocratique du Congo ; laquelle tournée l’a successivement conduit à Kinshasa, dans le Sud-Kivu et en Ituri. De cette tournée la LIPADHOJ retient que le Procureur de la CPI attend imprimer une autre manière de travailler qui est notamment la coopération avec les autorités congolaises pour le renforcement des capacités de la justice congolaise ainsi que l’appui à la mise en place des chambres mixtes spécialisées. En outre, il a plaidé pour une justice transitionnelle en RDC et a exprimé son engagement à apporter une nouvelle dynamique de travail, différente de celle de la période pendant laquelle les suspects Thomas LUBANGA, Mathieu NGUJOLO, Germain KATANGA, Callixte MBARUSHIMANA, Sylvestre MUDACUMURA et Bosco NTAGANDA avaient été poursuivis. De ces précités, trois ont été jugés et condamnés, un dont la charge n’a pas été confirmée par la chambre préliminaire, un autre a été acquitté et un dernier que l’on a jamais arrêté et qui serait mort ; son dossier a donc été clos. Il convient de noter que la LIPADHOJ n’approuve pas l’actuelle politique du Bureau du Procureur dans la situation de la RDC pour plusieurs raisons dont les principales sont les suivante.  En outre, il a plaidé pour une  justice transitionnelle en RDC et a exprimé son engagement à apporter une nouvelle dynamique de travail,
différente de celle de la période pendant laquelle les suspects Thomas LUBANGA, Mathieu NGUJOLO, Germain KATANGA, Callixte MBARUSHIMANA, Sylvestre  MUDACUMURA et Bosco NTAGANDA avaient été poursuivis.  De ces  précités, trois ont été jugés et condamnés,  un dont la charge n’a pas été confirmée par la chambre préliminaire, un autre a été acquitté et un dernier que l’on a jamais arrêté et qui serait mort ; son  dossier a donc été clos.

Il convient de noter que la LIPADHOJ n’approuve  pas l’actuelle politique du Bureau du Procureur dans la situation de la RDC pour plusieurs raisons dont les principales  sont les suivantes :


Eu égard à ce qui précède, la LIPADHOJ regrette que Monsieur Karim KHAN n’ait pas pu approfondir toutes ces questions importantes avec les organisations de la société civile partenaires de la CPI, préférant accorder plus d’importance  aux  autorités politiques congolaises qui ne peuvent objectivement garantir une bonne administration de la justice aux victimes et aux communautés affectées puisqu’étant juge et partie. A titre illustratif, la réunion entre le Procureur et les ONG prévue le 1er  juin 2023  à 11h00 à Kinshasa au Fleuve Congo Hôtel a débuté avec un important retard, c’est-à-dire à 14h46 alors que les participants s’étaient présentés pour la plupart une heure avant.  A peine commencée, cette réunion va brutalement s’arrêter 15 minutes plus tard pour permettre au Procureur d’aller honorer une invitation officielle. La LIPADHOJ rappelle au Procureur son engagement ferme à travailler avec les organisations de la Société civile, exprimé en décembre 2022, à la Haye, lors de la 21ème session de l’Assemblée des Etats Partie. Il a reconnu à cette occasion l’apport de haute facture des ONG pour l’efficacité de la CPI.  Fort malheureusement, c’est tout à fait le contraire qui a caractérisé sa tournée en RDC. Enfin, la LIPADHOJ fait savoir au Procureur que sa politique actuelle ne cadre pas avec les attentes de la population, des victimes et moins encore avec celles des communautés affectées.  En effet, les éléments ci-dessus énumérés ne garantiront pas des résultats concrets à court et moyen terme en ce qui concerne les poursuites et l’arrestation des présumés auteurs  des crimes graves  si la CPI ne pense pas à d’autres poursuites, surtout de gros poissons, en RDC, en Ouganda et au Rwanda,
tout en incluant les sociétés multinationales qui commettent de graves
crimes contre l’environnement.

Fait à Kinshasa et à Bunia, le 2 juin 2023                  

 Serge NGABU KILO, Directeur                  

NB: L'intégralité du communiqué ci-jointe

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COMMUNIQUE-DE-PRESSE-LIPADHOJ-N-04-CP-CE-05-2017-Code-judiciaire-militaitre.

Le plaidoyer de la LIPADHOJ pour la processus d’adoption des lois de mise en œuvre du statut de Rome en collaboration avec l’Action Mondiale de Parlementaires, PGA en sigle.

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